On peut se demander si, avant d’être remplacé par Rien, le Bon Dieu n’a pas été remplacé par l’Être, le Allah des Allemands… Toute leur philosophie a consisté à établir le culte d’une divinité prussienne, étatique et militaire, dont la faim de sang se manifeste encore dans les commandements d’aujourd’hui.
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Même le pessimiste Schopenhauer serait effaré par la vacuité suicidaire de notre pseudo-civilisation, par sa rage de destruction et de désœuvrement. Changez les programmes à l’école, vous ne transmettrez jamais ce qui manque, qui est l’ardeur de vivre. Un enfant recevait autrefois de son entourage, outre les interdits protecteurs, deux confirmations fermes du témoignage de ses sens :
1) Ce monde existe.
2) Cette vie vaut la peine d’être vécue.
Il ne les reçoit plus, ou vaguement, comme si c’était attenter à son libre choix de croire le contraire. Or ce sont les conditions sine qua non, les piliers qui soutiennent tout le reste, y compris les jeux les moins sérieux.
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“J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Puisses-tu choisir la vie, afin que tu vives, toi et ta semence” Deutéronome, 30:19
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